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D�veloppement
des films noir & blanc Un r�v�lateur simple Temps de traitement Le bain d'arret Le fixage Le s�chage des films
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La condition essentielle pour obtenir un bon tirage est
d'avoir un bon n�gatif. Pour le d�veloppement d'un film, on peut suivre les conseils de Jean Yves Br�gand c'est � dire utiliser une cuve en inox plut�t qu'une cuve en plastique car l'inox pr�sente une plus grande solidit�, les spires m�talliques �vitent le probl�me du d�p�t de bulles sur le film (d� � l'agitation). Le mat�riel en inox se nettoie et se s�che plus facilement. Pour ce qui est du d�veloppement, si vous d�cidez de d�velopper � 20�c, la temp�rature du r�v�lateur doit �tre au d�part l�g�rement sup�rieure � 20�c pour compenser le refroidissement d� � l'agitation J' emploie le D76 pour des films expos�s � la sensibilit� nominale. Si on pousse le film on a une mont�e en contraste et en grain. Dans ce cas j' utilise des r�v�lateurs sp�ciaux qui maintiennent l'�quilibre entre les basses et les hautes lumi�res et qui �vitent la mont�e en grain (par exemple l'Acufine ou le Diafine). L'Ilford Microphen permet, dans le cas de films pouss�s, de conserver la finesse du grain, mais il ne compense pas la mont�e en contraste. Quant au DK50, c'est un r�v�lateur sp�cialement con�u pour le film Recording utilis� dans le cas o� l'on d�sire avoir beaucoup de grain (le grain est important mais bien �quilibr�, bien r�parti). La plupart du temps, je ne pousse jamais un film. Au contraire, j'ai tendance � surexposer pour avoir plus de d�tails dans les ombres et je cherche mon temps de d�veloppement en rapport avec la surexposition volontaire. Quand on parle de surexposition, c'est en g�n�ral par rapport � la sensibilit� donn�e du film exprim�e dans la norme ISO en ASA. Je consid�re donc cette don�e comme relative et j'ajuste mon exposition et mon traitement en fonction d'essais que je pratique sur l'�mulsion que j'utilise et le rendu que je veux obtenir. c'est le d�but du Zone-System. Un r�v�lateur simple � faire et donnant de bons r�sultats sur beaucoup d'�mulsions et le D-76(Kodak) ou ID-11(Ilford) dont voici une formule :
1) Les films ILFORD se d�veloppent 1 minute de plus que les KODAK � sensibilit� �gale dans le D76 2) Les films 120 se d�veloppent 1 minute de plus que les 135 de m�me sensibilit� 3) Un film d�velopp� dans le D76 dilu� � 1+1 se d�veloppe 4 minutes de plus que dans le r�v�lateur pur.
D'autre part il est important de savoir qu'on peut aussi obtenir un bon �quilibre entre les hautes et les basses lumi�res � la prise de vue. Ainsi il est possible de casser un contraste trop fort en surexposant et en sous-d�veloppant et inversement si on veut augmenter le contraste.
Exemples de temps de traitement dans le D 76 pur pour un film 35 mm:
Temps de traitement dans le D 76 pur pour un film 120:
Ces temps sont donn�s pour une agitation de 3 agitations-rotations par minute.
On peut pratiquer un d�veloppement avec un pr�mouillage. Le pr�mouillage sert � humidifier la g�latine afin de la rendre plus avide de r�v�lateur. L'int�r�t est d'�viter les zones de traitement que l'on peut observer sur les films, notamment en regard des perforations (films 35mm). Le pr�mouillage change la dur�e de r�v�lation. Il ne faut pas utiliser de bains d'arret du commerce : ils sont susceptibles de provoquer des zones. Si on utilise un bain d'arr�t � base d'acide ac�tique en solution aqueuse, il doit �tre correctement dos�: trop fort il attaque le support plastique et r�ticule la g�latine; trop dilu� il est inefficace. La dilution moyenne est de 8%. Mais on peut s'en passer et faire un rincage � l'eau en deux fois. On verse ensuite imm�diatement le fixateur pr�par� � l'avance et pret � verser dans un pichet ou une bouteille � large goulot. Le fixage se fera avec un fixateur rapide type Ilford Hypam, dilu� � 1+4 , quatre minutes avec une agitation du m�me type que lors du bain de r�v�lateur. On lavera ensuite le film 25 minutes en eau courante avec un apport d'air dans la cuve � l'aide d'un "photolav"(de marque Jobo). Le lavage est l'�tape essentielle pour la conservation de vos images. Un passage rapide dans un bain d'acide ac�tique qui emp�che la formation de tra�n�es calcaires Un lavage final dans une eau additionn�e d'agent mouillant �vitera un s�chage irr�gulier. En l'absence d'une s�cheuse automatique. Les n�gatifs sont expos�s � l'air libre jusqu'a �vaporation compl�te de l'eau absorb�e par la g�latine. Ils doivent �tre suspendus verticalement en m�nageant entre eux un espace suffisant. Un s�chage normal � temp�rature ambiante dans une atmosph�re relativement s�che, est pr�f�rable.Il se fera � l'abri des poussi�res en �vitant tout changement de temp�rature trop marqu�, sous peine de voir appara�tre des "anneaux de s�chage". Une atmosph�re chaude et humide retarde l'op�ration et favorise la prolif�ration des bact�ries. Si la g�latine a �t� suffisamment durcie en cours de fabrication ou par un bain tannant. Le s�chage peut �tre acc�l�r� en portant la temp�rature � 40� C au maximum. mais il est plus s�r de s'en tenir � 30� C. Exposer un n�gatif � l'action directe du soleil ou d'un appareil � rayonnement est tr�s risqu�. La temp�rature interne de la g�latine pouvant s'�lever sans qu'on le remarque. Dans les laboratoires professionnels, on utilise des s�cheuses � circulation d'air chaud exempt de poussi�res et dont la temp�rature est r�gl�e par thermostat. Les diapositives sont s�ch�es comme les n�gatifs. Afin de les prot�ger, on leur donne parfois un bain durcissant: en ce cas, un s�chage activ� ne pr�sente pas les m�mes inconv�nients.
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